Les cinq hectares de vigne du château Roylland sont répartis sur trois zones distinctes du village de Saint-Emilion, au milieu des grands crus les plus prestigieux de l’appellation (châteaux Angelus, Canon, Berliquet, etc.).
Les vignes de Château Roylland se déploient sur plus de 5 hectares en pied de côte, sur un sol à dominante argilo-sableuse. L’encépagement est composé à 88% de merlots et à 12% de cabernets francs. Plus de 20 000 bouteilles de vin rouge sont produites chaque année par le château, avec un rendement de 37 hL environ.
Martine et Jean-Bernard Chambard se sont engagés dans une démarche d’agriculture raisonnée, en mettant le respect de la biodiversité au cœur du fonctionnement du vignoble. Ainsi, un couvert végétal naturel est conservé durant l’hiver et une partie de l’été. Seul un binage très léger permet de gérer les adventices. Toutes les décisions sont raisonnées, en fonction de la plante, des sols et du climat. Ayant toujours pour objectif la biodiversité, l’exploitation démarre en 2021 sa conversion en agriculture biologique.
Tous les travaux en vert sont effectués à la main : l’ébourgeonnage, l’effeuillage, l’échardage, et bien sûr les vendanges avec l’aide d’une équipe de saisonniers.
Comment se déroulent celles-ci à Château Roylland ? Lorsque les raisins ont atteint leur pleine maturité, généralement entre fin septembre et début octobre, elles peuvent démarrer. Tous les ans, elles sont réalisées de façon traditionnelle, c’est-à-dire manuellement, parcelle par parcelle, à l’aide de cagettes.
Sur 3 à 4 jours, ce sont 65 à 70 hL de raisins qui sont récoltés par jour. Les cagettes pleines sont amenées au chai, où les grappes seront éraflées avant que les grains de raisin ne soient soumis à deux tris successifs (un tri densimétrique par tribaie puis un tri manuel méticuleux pour garantir une sélection qualitative). Ils seront ensuite versés dans des cuves.